Notre projet a recueilli 48 % des suffrages au premier tour. Dans une alliance contre nature, « Osons Tyrosse Semisens 2026 » (LREM) et « Tyrosse en commun » (PCF – FI) tentent in extremis de le torpiller. Ils peinent toutefois à faire oublier que le premier n’a pas de programme – une copie revue à la faveur du confinement et sortie du chapeau à une semaine du second tour ne constitue pas un projet et le second plus de candidat, Fusilha Destenabe s’est arrogée la tête de liste, y compris lors du débat.

• Vrai projet
Un projet abouti
Nous avons construit notre projet depuis près de trois ans, avec les membres de notre association « Ensemble pour Tyrosse », au départ constituée d’une dizaine de membres et aujourd’hui forte d’une centaine d’adhérents. Il vous a été présenté tout au long de la campagne du premier tour, a été expliqué lors de quatre réunions publiques, détaillé dans sept tracts. Il a recueilli l’adhésion de 48 % des Tyrossais lors du premier tour de scrutin. Il est porté par une équipe compétente, soudée et enthousiaste !
Un projet global
Notre projet conjugue développement économique (point-escale éco, camping municipal, hôtel, soutien à l’association des commerçants, gratuité de l’occupation du domaine public en 2020, création d’un magasin éphémère) et écologie (moins de voitures – cadencement du Yego, densification du réseau de pistes cyclables en centre ville, finalisation du pôle multimodal / plus de verdure – jachères fleuries, tonte animalière, jardins partagés, potagers scolaires, désherbage mécanique des quartiers, préservation du Bois de Fontaine, poursuite avec le syndicat Emma du plan d’action territorial pour la préservation de la ressource en eau, travail avec la DREAL pour veiller à la qualité de l’air, optimisation énergétique des bâtiments et lieux publics). Notre projet est le seul à avoir le soutien de EELV.
Notre projet vise le court terme (aménagement de la rue du Bardot, mise à disposition des deux chapiteaux du stade pour les lotos et vide greniers, animations musicales de la place du Foirail), le moyen terme (réhabilitation de l’usine Adidas), le long terme (relance du projet de voie de contournement).
Il concerne les actifs (déplacement du marché au samedi, espace de coworking), comme les retraités (attribution d’une salle pérenne à Cla de Lue) ; les jeunes (augmentation du volume horaires des centres musicaux ruraux, subventions aux classes de découvertes, auberge de jeunesse, pôle jeunesse inter-communautaire), comme les seniors (révision de la tarification de l’aide à domicile, diversification des transports à la demande, mutualisation des actions communes à l’EHPAD et à Cla de Lue).
Notre projet s’adresse aussi bien aux acteurs économiques, qu’aux particuliers et au monde associatif (augmentation des subventions, mise à disposition de salles pérennes et de boxes de rangement).
Sans oublier le social… (ouverture d’une légumerie intercommunale avec emplois de réinsertion, maison de service au public, orientation en mairie vers les services sociaux, partenariat avec la gare pour une mise aux normes de l’accès aux quais).
Un projet réfléchi
Notre projet est cohérent. L’auberge de jeunesse et l’office du tourisme seront au carrefour de la Vélodyssée et de la Scandibérique, à proximité de la gare. La salle de spectacle bénéficiera du parking du pôle multimodal. La végétalisation de la place du Foirail et l’élargissement des terrasses de café s’accompagneront de la modification des sens de circulation et du cheminement du marché. Au sein de l’usine Adidas, le pôle jeunesse côtoiera la salle Cla de Lue…
Un projet financé
Les budgets de fonctionnement et d’investissement ont été présentés aux Tyrossais. Des économies seront réalisées sur le premier (diminution du nombre et des indemnités du maire et des adjoints, suppression du poste de collaborateur de cabinet, limitation du recours à la sous-traitance) pour une meilleure redistribution (associations, fêtes, jumelage, budget participatif). Les investissements reprendront (emprunts, recettes supplémentaires, subventions diverses) sans qu’il soit nécessaire de toucher aux impôts locaux.
Un projet intégré
Nous irons chercher les financements là où ils se trouvent (maison de service au public, rue du Bardot : Intercommunalité / médiathèque, voie de contournement : Département / espace de coworking, pôle multimodal, auberge de jeunesse : Région / rénovation du bâti Adidas : Etat / espace de valorisation des cultures locales : Europe).
Notre projet sera porté par les représentants des collectivités qui d’ores et déjà nous ont témoigné leur soutien : maires des communes de MACS, conseillers intercommunaux, départementaux, régionaux, député, sénateur. Ils seront nos relais auprès des différentes instances.
Un projet exaltant
L’usine Adidas, c’est un potentiel énorme en plein centre ville. Nous en ferons un « tiers lieu » vivant, plus de 5000 m² dédiés à la culture, au lien social, au service public. L’alternative est claire : piétiner l’histoire et céder l’usine aux promoteurs ou se réapproprier le passé et offrir ce lieu emblématique aux Tyrossais. Dés le 3 juillet, suite à notre installation, nous demanderons à MACS de préempter et nous achèterons le site.
Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est ce point de notre projet qui centralise toutes les attaques…
• Fake news
Mise au point
Le promoteur a signé un compromis de vente. L’usine Adidas est donc vendue !
Deux compromis de vente ont été signés par un promoteur Bayonnais en 2016 et 2019. Chacun sait qu’un compromis de vente n’est pas une vente. Ces compromis ont, comme toujours, été signés sous condition suspensive de la délivrance d’un permis de construire. Le droit de préemption et le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) empêchent la délivrance du permis. La vente n’est pas conclue.
La commune a renoncé à son droit de préemption. L’usine Adidas est donc vendue !
Le 24 février dernier, le notaire du promoteur a sollicité la mairie pour connaître sa position. Le 2 mars, Nicole Chusseau, première adjointe à l’urbanisme de la municipalité en place, à quinze jours avant une élection (!), fait savoir à MACS et au notaire que la commune ne souhaitait pas acquérir le bien. Depuis une délibération du 17 décembre 2015, la compétence en matière de droit de préemption est exercée par la Communauté de communes MACS. Le document du 2 mars n’est donc, comme il le mentionne lui-même, qu’une information portée à la connaissance de MACS et du notaire. Il ne vaut pas renoncement de la commune à un droit dont elle n’est plus titulaire.
Extrait du courrier de la première adjointe à l’urbanisme en date du 2 mars : “[…] La ville de St Vincent de Tyrosse, renonce à acquérir le bien indiqué ci-dessus et vous précise que la Communauté de communes MACS est le bénéficiaire du droit de préemption.”
MACS a renoncé à son droit de préemption. L’usine Adidas est donc vendue !
Le 5 mars, MACS a envoyé au notaire un mail automatique l’informant de la position de la commune. Ce « porter à connaissance » ne constitue pas un renoncement au droit de préemption. MACS dispose d’un délai de deux mois à compter de la demande du notaire (24 février) pour exercer son droit de préemption. La loi d’urgence sanitaire a allongé les délais administratifs. Comme l’a fait savoir son président par courrier du 9 juin dernier, adressé aux trois candidats et au journal Sud-Ouest, le droit de préemption de la communauté de communes court jusqu’au 10 juillet.
Extrait du courrier du président de MACS en date du 9 juin : “l’équipe municipale qui sera élue à Tyrosse le 28 juin aura jusqu’au 10 juillet pour éventuellement demander à la communauté de communes d’avoir recours ou non à son droit de préemption.”
Les actuels propriétaires refuseront de vous vendre l’usine Adidas !
Le droit de préemption permet a celui qui l’exerce de se substituer à l’acheteur. Le bien est alors acheté par la communauté qui préempte au même prix que celui auquel le vendeur et l’acheteur se sont accordés. Le vendeur ne peut légalement pas s’opposer à la préemption. C’est le principe même du droit de préemption.
Je ne veux rien entendre. L’usine Adidas est vendue ! Le promoteur pourra y construire 100 nouveaux logements.
MACS n’a pas renoncé à son droit de préemption. L’usine n’est pas vendue. L’eût-elle été que le classement du site en Périmètre d’Attente d’un Projet d’Aménagement Global (PAPAG) par le PLUI de 2020 permet à la commune de refuser tout permis de construire sur la parcelle pour une durée de 5 ans maximum, ce que nous aurions fait.
Extrait de l’article 3.5 de la délibération du PLUI du 27 février 2020 : “la commune souhaite geler les droits à construire sur ces secteurs délimités au plan de zonage [dont le site Adidas] dans l’attente de l’approbation d’un projet d’aménagement global par la commune de St Vincent de Tyrosse.”
La fin ne justifie pas tous les moyens et les ambitions personnelles, pas tous les mensonges.
Cette mise au point était indispensable. Elle est faite.
Le 28 juin, donnons à Tyrosse le futur qu’elle mérite !


